Dans Bobo Relou, je parle d’écologie avec un mélange de tripes et d’autodérision. Il y a des coups de gueule, sur le blabla politique qui recouvre mal l’inaction, des coups de coude, pour révéler nos petits arrangements avec la réalité, et toujours des clins d’œil.
Des addictions dans cette société, et de leur traitement inégal – j’ai arrêté de fumer, et c’était pas grâce aux images sur les paquets… – aux problèmes que l’humanité s’est créé toute seule à l’heure du numérique, en passant par la vision que l’homme a de la Nature, j’essaie d’aborder un regard un minimum intelligent sur notre époque. Ou au moins pas trop bête.
Je partage aussi mes changements profonds, la quarantaine approchant : j’ai découvert la méditation de pleine conscience, j’observe mieux mes colères et mes peurs. Grâce à ma psy, j’ai moins de rancœur contre mes parents. Avant j’étais méchant ; maintenant je suis juste relou.
J’essaie de faire un humour qui puisse parler à tout le monde, bobo ou non. Je ris de tous avec équité, en particulier des miens et de moi-même.
Ce spectacle est voulu comme un bon moment, avec un humour qui possède une touche d’acidité qui n’est pas sans rappeler celle du vinaigre balsamique, et la tendresse d’une mozzarella.
C’est de l’humour écolo et un peu noir : sur un nuancier, on est sur du vert foncé, aussi appelé vert bouteille, vert empire, ou vert treillis d’éco-terroriste par G. Darmanin.